La Réunion |L’école de création numérique Rubika ouvrira en septembre
Education. Spécialisée dans les formations en animations 2 D et 3D et la conception de jeux vidéo, l’école Rubika va s’installer à Saint-Paul et former ses premiers élèves dès le mois de septembre.
Rédigé par Clicanoo
Publié le 01/03/2024 à 09:12
La Réunion s’est imposée comme une des places fortes françaises et internationales de la création numérique. Parmi ses deux meilleurs représentants, il y a Gao Shan Pictures pour l’animation et le Studio Pitaya. Le premier est intervenu sur des films primés ou sélectionnés par des prix prestigieux avec par exemple Mars Express ou le Petit Nicolas. Le second est le premier studio de jeux vidéo à La Réunion.
Ils se sont associés avec l’école Rubika pour la création d’un campus sur l’île. Le projet a été lauréat de « France 2030, la Grande Fabrique de l’Image » et bénéficiera ainsi d’une subvention d’investissement.
Un campus sur le front de mer
Dès septembre prochain, l’école ouvrira ses portes à des cycles 1 mais aussi à des cycles 4. L’objectif est de former une dizaine de diplômés dès 2026 et une cinquantaine à terme. Quatre formations seront proposées : une classe préparatoire pour une mise à niveau après le bac, un diplôme « réalisateur numérique » en animation 2D, un diplôme « réalisateur de film d’animation » en animation 3D et un diplôme « réalisateur de jeux vidéo ». Ces trois diplômes sont d’un niveau bac +5.
Rubika est déjà présente en France à Valenciennes et Montbéliard, au Canada et en Inde. Si le coût de la formation n’est pas connu à La Réunion, il est de 9100 euros par an à Valenciennes.
Elle complétera l’offre des lycéens qui proposent des options cinéma, une filière bac technologique sciences et technologies du design et des arts appliqués ainsi que les BTS audiovisuels.
Si elle s’installera à son ouverture au sein du Conservatoire à rayonnement régional Cimendef, elle rejoindra l’ancienne école Eugène Dayot, sur le front de mer de Saint-Paul en 2026. La Ville en a validé le principe, hier, en conseil municipal. « On doit être la seule ville au monde à mettre une université et des administrations sur le front de mer ! », a ironisé l’opposant Alain Bénard. « On propose de dynamiser ce front de mer avec des étudiants », lui a répondu Emmanuel Séraphin rappelant que des commerces et des restaurants s’installeront au rez-de-chaussée de l’école.
155 étudiants sont attendus dès cette année au sein de Rubika.
J.-Ph.L.
La cantine bientôt gratuite pour la tranche 5
À la rentrée prochaine, Saint-Paul offrira la cantine à un euro par trimestre et par enfant pour les parents intégrant la tranche 5 du coefficient familial. La Ville confirme ainsi son engagement d’inclure un nouveau coefficient familial par an. Ce choix d’un euro plutôt que celui de la totale gratuité de la cantine permet notamment de préserver la participation de la Caf pour un peu plus de 2 euros par élève et par repas.
Et les droits de l’opposition ?
Jamais à court d’idée pour intervenir ou tenter de coincer la majorité, Patricia Hoarau n’a pas raté une nouvelle occasion de prendre la parole, hier. « Je me ravis de voir qu’il y aura deux journées d’accès au droit. Mais où sont les droits de l’opposition ? Il a été dit que nous n’avions pas donné notre contribution à temps dans une publication municipale. Nous avons pourtant envoyé notre mail, le 7 décembre, signé par tout le groupe. Essaie-t-on de nous museler ? Nous avons des droits ». Pour le maire Emmanuel Séraphin, l’intervention est « assez ironique ». « Sur vos droits, il y a eu un temps de transmission., poursuit-il. On a respecté le temps de transmission. Je remarque simplement que vous avez écrit votre communiqué de presse plus rapidement que votre courrier. L’espace était ouvert. C’est faux de dire qu’on vous a muselés ». Pendant ce temps-là, Patricia Hoarau soutient que l’opposition a bien respecté les délais.