SpaceX. Une plainte déposée contre la société pour avoir viré des employés ayant critiqué Elon Musk
Elon Musk, le PDG de SpaceX, fait face à une plainte de l’Agence américaine du droit du travail (NLRB) pour licenciement illégal d’employés qui avaient publié une lettre ouverte critiquant son comportement. Il est également reproché à l’entreprise spatiale d’avoir imposé une « impression de surveillance » à ses salariés. L’affaire devrait être portée devant un juge, le 5 mars 2024.
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02:16
Voir en plein écranOuest-Franceavec agencePublié le 04/01/2024 à 16h04
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L’agence américaine du droit du travail (NLRB) a déposé une plainte, mercredi 3 janvier 2024, à l’encontre de SpaceX. Elle lui reproche d’avoir licencié illégalement des employés qui ont écrit une lettre ouverte critiquant Elon Musk, le patron de l’entreprise, en 2022, rapporte The Verge .
Dans leur lettre, les salariés en question se disaient inquiets du comportement du PDG, décrit comme « une source fréquente de distraction et d’embarras ». À l’époque, Elon Musk négociait le rachat de Twitter (rebaptisé X depuis), une période marquée par plusieurs sorties médiatiques controversées du patron de SpaceX. Les employés ont été licenciés peu de temps après l’acquisition du réseau social par le milliardaire.
Une « impression de surveillance »
Selon la plainte de la NLRB, consultée par The Verge, SpaceX aurait enquêté sur les travailleurs en interrogeant les employés pour savoir lesquels étaient impliqués dans la lettre. L’entreprise aurait notamment demandé aux employés interrogés de ne pas parler de ces entretiens. Il s’agit, selon Kayla Blado, porte-parole du NLRB, d’une violation de leur droit à réclamer de meilleures conditions de travail.
L’agence du travail estime que SpaceX a imposé une « impression de surveillance », en affichant et en lisant des messages échangés par les employés, et a tenté de les empêcher de partager la lettre ouverte. La société aurait également « invité les employés à démissionner et les aurait menacés de licenciement » s’ils participaient à des activités organisées, relaie The Verge.
Des lettres d’excuses
L’affaire devrait être examinée par un juge le 5 mars 2024 si SpaceX ne parvient pas à régler le contentieux. En attendant, la NLRB demande à la société d’afficher un avis sur les droits des employés pendant 120 jours et d’adresser des lettres d’excuses à tous les employés licenciés, entre autres.
Elon Musk, le PDG de SpaceX, fait face à une plainte de l’Agence américaine du droit du travail (NLRB) pour licenciement illégal d’employés qui avaient publié une lettre ouverte critiquant son comportement. Il est également reproché à l’entreprise spatiale d’avoir imposé une « impression de surveillance » à ses salariés. L’affaire devrait être portée devant un juge, le 5 mars 2024.
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Dans leur lettre, les salariés en question se disaient inquiets du comportement du PDG, décrit comme « une source fréquente de distraction et d’embarras ». À l’époque, Elon Musk négociait le rachat de Twitter (rebaptisé X depuis), une période marquée par plusieurs sorties médiatiques controversées du patron de SpaceX. Les employés ont été licenciés peu de temps après l’acquisition du réseau social par le milliardaire.
Une « impression de surveillance »
Selon la plainte de la NLRB, consultée par The Verge, SpaceX aurait enquêté sur les travailleurs en interrogeant les employés pour savoir lesquels étaient impliqués dans la lettre. L’entreprise aurait notamment demandé aux employés interrogés de ne pas parler de ces entretiens. Il s’agit, selon Kayla Blado, porte-parole du NLRB, d’une violation de leur droit à réclamer de meilleures conditions de travail.
L’agence du travail estime que SpaceX a imposé une « impression de surveillance », en affichant et en lisant des messages échangés par les employés, et a tenté de les empêcher de partager la lettre ouverte. La société aurait également « invité les employés à démissionner et les aurait menacés de licenciement » s’ils participaient à des activités organisées, relaie The Verge.
Des lettres d’excuses
L’affaire devrait être examinée par un juge le 5 mars 2024 si SpaceX ne parvient pas à régler le contentieux. En attendant, la NLRB demande à la société d’afficher un avis sur les droits des employés pendant 120 jours et d’adresser des lettres d’excuses à tous les employés licenciés, entre autres.